Un exemple de séance
Nous démarrons à nouveau notre séance par l’échauffement : l’éveil respiratoire, le salut et une torsion au sol.
Nous enchainons avec :
– Une posture de force debout / balini âsana
– Une demi-lune / ardha cândrâsana
– Le 1er triangle /trikonâsana
– Un cobra / bhujângâsana
– La posture de l’échine dorsale / merundandâsana
– Une chandelle – la charrue / sarvângâsana – halâsana
Nous terminons par un scan corporel.
Cette séance est l’occasion de rappeler le sutra II 46 « sthirasukham âsana » :
« Être fermement établi dans un espace heureux » ( traduction de Gérard Blitz) .
Nous évoquons également les deux sutras suivants qui portent eux aussi sur les âsanas.
II 47 : prayatna shitilya ananta samâpatti bhyâm :
« La perfection dans l’âsana est réalisé lorsqu’on le pratique sans effort et que l’être intérieur infini est atteint » (traduction proposée par Iyengar).
II 48 : Tato dvanda an abhighâtah:
« Alors le sâdakha (l’élève) n’est plus perturbé par la dualité » (traduction proposée par Iyengar).
« A partir de cela, on n’est plus assailli par les dilemmes et les conflits » ( traduction de Françoise Mazet).
On peut entendre à travers ces sutras que la posture parfaite est celle que l’on pratique sans fournir d’efforts démesurés, lorsque cela devient naturel et que les « effets » de la posture infusent dans tout le corps.
Dans ce confort et dans cette stabilité vient la relaxation qui vise le corps et le mental. On ne serait alors plus soumis à la « dualité », aux opposés : le chaud – le froid, le plaisir – la douleur, … on trouve l’équilibre, la tranquillité.
Pratiquer à la lumière de ces réflexions donne une autre dimension aux postures dans lesquelles on s’installe.
Il s’agit d’un chemin très personnel que chacun emprunte à son rythme.
Belle pratique à vous !
Namasté